6ème dimanche de Pâques
Abbé Jean Compazieu | 10 mai 2009Textes bibliques : Lire
Au moment d’un départ, on fait souvent des recommandations à ceux qui restent. Nous l’avons peut-être constaté de la part de personnes en fin de vie. J’ai le souvenir d’une maman qui disait à ses enfants : “Surtout entendez-vous bien entre frères et sœurs.” C’est ce qui se passe avec Jésus au soir du Jeudi Saint, quelques heures avant de mourir sur la croix. Il leur laisse une seule recommandation : “Aimez-vous les uns les autres.”
Dans les textes de saint Jean de ce dimanche, les mots “aimer” et “amour” reviennent 22 fois. Avec une telle avalanche d’amour, nous sommes bien obligés de reconnaître que le Dieu qui se révèle en Jésus est un Dieu d’amour. C’est tout le contraire de ce que croient bien des personnes et pas seulement parmi les plus âgées. Beaucoup s’imaginent un Dieu qui fait peur, un Dieu qui menace quand nous n’accomplissons pas sa volonté. Ce Dieu menaçant n’est pas celui de Jésus Christ. Le vrai Dieu c’est celui qui nous envoie son Fils pour nous communiquer son amour : “Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés”
Nous reconnaissons tous qu’on a beaucoup déformé l’image du vrai Dieu. On a voulu en faire celui dont on se sert pour rétablir l’ordre. Bon gré mal gré, on doit se soumettre à ses commandements et à ceux de l’Eglise. Certains disent qu’on devrait rappeler avec force les exigences de la morale chrétienne et imposer une discipline stricte. Et pour que cela soit efficace, on insiste sur le péché et la menace des punitions divines. On s’appuie sur les paroles dures de Jésus. C’est vrai qu’il y en a qui pourraient justifier toutes les peurs. Mais les textes bibliques de ce dimanche nous disent que ces paroles doivent être mises dans le “bain” de l’amour. “Demeurez dans mon amour, nous dit Jésus, je vous dis cela pour que vous soyez comblés de joie.”
Le vrai Dieu c’est celui qui nous veut joyeux. Il nous a créés pour nous faire participer à sa joie. Cette joie c’est le fruit de son amour, le fruit de l’alliance vécue dans l’amour. C’est le bonheur de se savoir aimés de Dieu, d’être enfants de Dieu. Au jour de notre baptême, nous avons été immergés dans cet océan d’amour qui est en Dieu Père, Fils et Saint Esprit. Alors là, c’est toute notre vie qui est changée. L’important n’est plus de respecter une morale et des lois mais de vivre de cet amour qui est en Dieu et de le communiquer aux autres autour de nous.
Voilà un message d’espérance pour tous ceux et celles qui sont harcelés par la désespérance, ceux et celles qui pensent que Dieu les a abandonnés. Beaucoup se posent des questions : Pourquoi tant de guerres ? Pourquoi tant de pauvreté ? Pourquoi la violence, les injustices, le racisme ? En fait, notre Dieu voit la misère de son peuple, mais comme au temps de Moïse, il fait appel à nous pour le délivrer. Chacun de nous peut y contribuer, même modestement en soulageant et en apaisant ceux qui souffrent. A travers tous ces gestes de réconfort, de partage et de solidarité, c’est Jésus qui est là. C’est la Bonne Nouvelle qui est annoncée aux pauvres et aux exclus, à toutes les victimes de la haine et de la violence des hommes.
Le grand projet de Dieu sur le monde, c’est que tous les humains finissent par former ensemble une immense famille où tous se voudront frères les uns des autres, quelles que soient leur culture ou leur religion. C’est ainsi que nous pourrons nous enrichir mutuellement dans le respect de nos différences. Car chacun doit garder son identité propre : ce ne doit pas être une fusion, mais une communion dans la diversité de tous. Bon gré mal gré, on y arrivera ; cela va dans le sens de notre foi. Dieu souffre quand il voit ses enfants s’affronter. Son grand désir, c’est de nous voir nous accueillir et fraterniser ensemble.
“Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés…” Autant dire que le disciple est appelé à passer par où Jésus est passé. Le verbe aimer prend alors un sens bien précis. “Nul n’a de plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis.” C’est en regardant vers la croix du Christ que nous comprenons mieux ce que cela signifie pour nous chrétiens d’aujourd’hui. On commence à donner sa vie en écoutant, en supportant, en partageant, en encourageant. C’est tous ces gestes d’amour et de partage qui font la valeur d’une vie.
Mais nous n’oublions pas que pour avoir quelque chose à donner, il faut d’abord recevoir. C’est pour cela que Jésus nous demande de “demeurer” dans son amour. Demeurer, c’est tout un programme : c’est nous installer dans cet amour qui est en Dieu, nous y blottir. C’est tout simplement nous laisser aimer. Si nous baignons dans l’amour de Dieu, nous ne regarderont plus les autres comme des étrangers mais comme des frères. Ensemble, nous pourrons découvrir le vrai visage du Dieu de la joie.
Jean C. (D’après diverses sources)
6ème dimanche de Pâques – année B – 17 mai 2009 – Evangile de Jean 15, 9 – 17
Un seul Ordre : Nous aimer les uns les autres
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Au centre même du grand Discours d’adieu de Jésus à ses disciples dans l’évangile de Jean, se dresse l’allégorie de la Vigne: le texte commencé dimanche passé se poursuit aujourd’hui en dévoilant la signification et l’effet de l’image.
Au cœur du monde et de l’histoire, Dieu le Père a planté la Vigne authentique: c’est Jésus son Fils qui “se ramifie” dans une multitude innombrable de “sarments” qui sont ses disciples. Il ne s’agit donc pas d’une “organisation” à faire fonctionner mais d’un corps vivant animé par l’Amour infini de Dieu.
Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour – comme moi j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père et je demeure dans son amour.
On retrouve le célèbre “COMME” déjà vu au verset 4 et dans l’allégorie du Bon Pasteur ( Jn 10, 14-15): il s’agit de bien plus que d’une simple comparaison. COMME veut aussi dire “PUISQUE …PARCE QUE…”.
Jésus, Fils comblé par l’Amour de son Père, a intégralement transmis cet amour aux siens. Lire l’Evangile c’est voir précisément et exactement comment Dieu aime les hommes. Donc un disciple de Jésus n’est pas d’abord quelqu’un qui doit obéir, servir, aimer…mais un enfant qui EST AIME par DIEU SON PERE. Aimé inconditionnellement et intégralement.
Donc la prédication ne doit pas être d’abord (comme elle l’est trop souvent) un appel à l’action mais une révélation. La charité est à recevoir avant d’être donnée. La foi est accueil avant d’être activité.
C’est sans doute parce que nous ne sommes pas bouleversés par cet amour divin qui est allé jusqu’à la croix (pour-nous) que nos paroisses restent inertes. Elles sont passives parce que non émues, non passionnées. Elles ne souffrent pas de mauvaise volonté mais d’être mal ressourcées. En effet un sarment n’a pas à s’efforcer pour faire jaillir du fruit: il doit d’abord et sans cesse rester assoiffé de la sève qui lui vient du cep. Irrigué, il portera du fruit !
Je vous ai dit tout cela pour que ma joie soit en vous
et que vous soyez comblés de joie.
Se recevant entièrement de son Père et se transmettant tout entier aux siens, indemne de tout égocentrisme et de toute culpabilité, Jésus vivait dans une JOIE perpétuelle. Certes il rencontrait des contradictions, il butait contre la haine de certains, l’indifférence de beaucoup et même l’incompréhension de ses proches mais toujours il correspondait à la Volonté de Dieu :” Je ne fais rien de moi-même…je fais toujours ce qui plaît à mon Père” ( Jn 8, 29). Donc il était lui-même: s’accomplissant en vérité, il était dans la joie qui n’est pas contentement et plaisir mais exultation de l’être achevé.
En ne gardant rien pour lui, en révélant aux siens tous les enseignements de son Père, Jésus du coup nous transmet sa joie. Affronts et souffrances ne nous seront pas épargnés mais, à notre tour, nous expérimenterons que la Parole de Dieu apporte avec elle le bonheur de la Bonne Nouvelle.
LE FRUIT UNIQUE ET NECESSAIRE
Mon commandement, le voici: aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs car le serviteur ignore ce que veut faire son maître. Maintenant je vous appelle mes amis car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit et que votre fruit demeure. Alors tout ce que vous demanderez au Père en mon Nom, il vous l’accordera.
Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.
Dès le début (évangile de dimanche passé), l’allégorie de la vigne parlait du fruit que devaient donner les sarments: le voici enfin précisé. Voici l’effet direct de la Vigne plantée en CROIX !
• Et la méditation de ces lignes doit être attentive et indéfinie ! — Quelques points :
—- Ce fruit se ramène à une seule chose: “vous aimer les uns les autres”. En effet le sarment n’est pas seul, il ne peut monopoliser l’ amour, il ne peut le vivre qu’en communion avec les autres, ses frères et sœurs. Nous nous communiquons mutuellement les bienfaits de Dieu !
Est-il normal que beaucoup de chrétiens soient serviables, dévoués, engagés dans des œuvres…en connaissant à peine ceux et celles avec lesquels ils partagent la même foi et la même Eucharistie ?…
La conséquence première de la foi (la plus ardue, toujours à reprendre) est de constituer une communauté où les membres, différents les uns des autres, s’aiment vraiment. Un lieu où l’on se connaît, où l’on échange sur les merveilles de la Révélation, où l’on partage joies et peines.
Il est facile de se donner bonne conscience en jetant une maigre aumône à un mendiant inconnu: il serait plus normal et plus urgent de visiter un frère chrétien hospitalisé ou d’offrir sa résidence secondaire à une famille chrétienne qui a été obligée de fuir l’Irak.
—- Cet amour n’est pas facultatif et aléatoire mais commandé de façon très nette. On ne peut le remplacer par la piété, le décorum, le miracle, les exercices spirituels, les pèlerinages, le luxe liturgique.
—- Cet amour n’est pas émotif, sentimental, limité: puisqu’il est le don total du Christ en ses fidèles, ceux-ci se devront d’aller aussi loin que lui: donner leur vie pour leurs frères.
—- Voilà la révélation extraordinaire, entière, que nous avons reçue: elle fait que nous ne sommes plus de vagues croyants qui observent des pratiques sans en connaître le sens, des serviteurs tenus d’obéir à des ordres obscurs mais des “amis”, des bien-aimés du Christ Seigneur.
Nous sommes introduits dans les secrets de Dieu: que nous en soyons si peu fiers dit assez la médiocrité de notre foi !
—- Ne nous attribuons pas de mérites: c’est Christ qui nous a choisis. Une Eglise ( ek-klesia) est une assemblée “appelée-hors-de” par son Seigneur: elle n’est pas fondation d’hommes pieux.
On ne va pas à l’église parce qu’on en a envie ou parce que la liturgie est bien faite mais pour répondre à un appel. La foi est une “vocation” (appel). L’amour crucifié appelle: quelle tristesse de voir tant de sourds, tant de traîne- savates !
—- Ce choix et cet amour constituent un “envoi” universel: la vigne du Seigneur doit pousser ses sarments jusqu’aux extrémités du monde pour que toutes les nations découvrent des communautés de disciples qui rayonnent cet amour de Dieu. “Si vous avez de l’amour les uns pour les autres, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples” ( Jn 13, 35)
—- Pour terminer revient le thème essentiel de la “prière”: en effet cette fécondité et cette extension universelle de la Vigne ne seront possibles que par la demande instante.
C’est pourquoi les oraisons se font toujours “au nom de notre Seigneur Jésus…” c’est-à-dire par sa force, en tant que nous sommes ses sarments, ses amis. C’est en nous rapprochant du Christ (par la pratique de son commandement) que notre prière sera vraie et aura chance d’être exaucée.
R. D
“…pour avoir quelque chose a donner, il faut d’abord recevoir. C’est pour cela que Jesus nous demande de demeurer dans son amour”. Voila une parole plus importante et qu’il faut toujours garder a l’esprit chaque fois que l’on parle de l’amour. En effet, l’on ne donne que ce que l’on a. Si on ne fait pas soi-meme l’experience de cet amour, alors il nous sera difficile de l’offrir aux autres. Jesus le lit lui-meme a d’autres termes lorsqu’il repond a ce jeune qui lui demande quel est le plus grand de tous les commandements: “Aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-meme”. Beaucoup d’entre nous comprent cette reponse a demi-mot ou l’ont entrecoupee jusque a en rendre la comprehension si difficile. On parle plus de l’amour du prochain en y mettant un point. On oublie ainsi le comme soi-meme. Je pense que nous sommes invites de maniere implicite a commencer par le commencement: cela veut dire que chacun de nous doit apprendre a s’aimer d’abord comme Jesus nous a aimes. Et ce n’est qu’avec cette experience en nous, que nous parviendrons a aimer notre prochain et a nous aimer les uns les autres. Car on aura au moins une fois dans sa vie a sentir dans la peau de l’autre, a se sentir aussi prochain pour l’autre. Une substitution qui nous conduira a ouvrir notre coeur aux autres. Prions le Seigneur-Amour afin qu’il nous apprendre a nous aimer nous-memes correctement et a etendre ainsi notre amour vecu aux autres.
Comme tu le dis dans le premier paragraphe de ton homélie, le Seigneur a dit : “AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES”. Je fais tout pour mettre en pratique ces paroles. J’écoute et je sers les miens du mieux que je peux. Cela m’est facile car j’aime beaucoup ma famille. Et puis, aimer vraiment autrui grandit la personne. Et j’avoue qu’il est beaucoup plus facile pour moi d’aimer les gens depuis que je suis convertie. CAR JESUS HABITE EN MOI ET ME POUSSE A FAIRE LE BIEN.
Auparavant, je savais qu’il existait un Dieu bon, mais je le croyais distant. Et plus le temps passe, plus je me rends compte que le Seigneur peut vivre sans cesse en moi du moment que je le désire. Et jamais il ne m’abandonne. C’est toujours moi qui m’éloigne de Lui. Je l’ai bien compris et désormais je veille à bien nourrir ma foi afin que le Seigneur soit bien au chaud dans mon coeur.
Mon Dieu est la compassion même, le pardon infini, l’amour parfait. Il apaise lorsque je prie, il calme lorsque je rentre en contemplation. Mon Dieu est indéfinitivement là et j’ai en lui une confiance infinie : par exemple, je sais qu’il ne me fera pas porter une croix plus lourde que je ne le peux.
Mon Dieu me dit MERCI lorsque j’ai fait une belle action, et je sais que je lui dois tout ce que j’ai. Le Seigneur a retourné tous les drames de ma vie ; surtout, IL M’AIME COMME JE SUIS.
Dieu nous veut joyeux : eh bien, je suis joyeuse lorsque j’entends des chants de louange sur RADIO ESPERANCE. Sinon, en général, je suis paisible et souriante car je suis heureuse de vivre en compagnie du Seigneur.
Comme tu le dis si bien, Jean, je me blottis dans l’amour du Seigneur, je m’en repais ainsi cet amour divin déborde sur tous les gens que je côtoie. C’est simple, je ne pourrais jamais plus vivre sans le Seigneur tellement il remplit ma vie de son amour.
Chaque matin, je prie mon chapelet pour demander que je sois au maximum de mes capacités mentales et physiques durant la journée. Et chaque soir, je prie mon chapelet en regardant ce que j’ai fait de la journée et ce qu’il faut que je fasse en mieux le lendemain.
Je devrais partager tout cet amour avec autrui. Pour l’instant, je ne peux que m’occuper au mieux des gens que le Seigneur me fait rencontrer, mais l’année prochaine Henri sera à la retraite : il sera sûrement question alors de bénévolat.
Seigneur, j’ai bâti “ma maison sur le roc”, rien ne pourra me faire m’écrouler.
Christiane
“Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez,
que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure”:
magnifique message -Bonne Nouvelle -de la part de notre Dieu pour nous rappeler que nous sommes tous “enfants désirés de l’AMOUR”, – enracinés -par notre baptême dans le coeur de Dieu! Nous sommes tous “envoyés” pour sortir de nous mêmes et ouvrir nos coeurs aux besoins de nos frères….Dieu n’attend certainement pas de nous que nous fassions de l’extraordinaire mais seulement qu’on se laisse habiter par son AMOUR pour aimer dans nos gestes – nos mots – les plus quotidiens….un bonjour accompagné d’un sourire…..un merci rempli de tendresse….un comment vas-tu? suivi de l’attente patiente d’une réponse…beaucoup de “que puis-je pour toi”? rempli de la certitude que Dieu est là pour aider -soulager – AIMER avec nous….et les fruits sont de plus en plus réalité de Joie – de Bonté- de paix- de maîtrise de soi…..
Merci Seigneur tu m’as désirée – choisie – aimée GLOIRE A
“Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, nous a assuré Jésus, il vous l’accordera”. Forts de sa parole, tournons-nous vers le Père dans une prière ouverte à tous nos frères…
*** Pour l’Église, appelée à témoigner de ton amour au milieu des hommes, Seigneur, nous te prions !
**** Pour ceux que les épreuves de la vie amènent à douter de ton amour, Seigneur, nous te prions !
**** Pour les hommes et les femmes de bonne volonté qui, humblement, jour après jour, donnent leur vie pour leurs frères, Seigneur, nous te prions !
*** Pour les diplomates qui travaillent sans relâche à chercher des chemins vers la paix, Seigneur, nous te prions !
***Pour les communautés, pour qu’elles progressent dans la fidélité à ton commandement nouveau, Seigneur, nous te prions !
Prions :
Dieu d’amour, toi qui as envoyé ton Fils dans le monde pour que nous vivions par lui, écoute notre prière et donne-nous de demeurer dans ton amour.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.